Vous avez vu à quel point, et c’est dramatique, les partis politiques de notre pays sont vilipendés et combien ils inspirent peu confiance.
Lorsque j’ai fait le tour de l’Europe, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec le président du parti socialiste grec quelques semaines avant l’arrivée au pouvoir de Tsipras. Il pleurait de voir l’état de son parti, le plus ancien parti européen démocratique. Il se demandait comment cela pouvait se produire, mais cela risque d’arriver partout.
La meilleure manière de faire rempart à cela, c’est de permettre à d’autres voix de prendre part au débat public. Je pense que le changement de monde l’impose.
C’est la raison pour laquelle, une fois de plus, je vous conjure, vous qui connaissez bien ce pays, qui avez suffisamment d’influence auprès de M. Valls et de M. Hollande, de leur dire que, vraiment, ce n’est pas bienvenu.