Madame la présidente, monsieur le ministre, mesdames et messieurs, la plupart des partis d’Europe sont menacés de disparition. La France, pour l’instant, tient encore bon, comme l’a montré le second tour. Touchons du bois ! Un sursaut républicain a eu lieu et je suis de ceux qui s’en félicitent. Mais combien de temps cela tiendra-t-il si nous continuons à nous comporter comme nous le faisons actuellement ? Nous connaîtrons vite le destin que connaissent d’autres pays européens aussi avancés et respectables que nous en matière de démocratie. J’ai évoqué tout à l’heure le Pasok. Son patron, qui a été Premier ministre, était inconsolable devant ce qui lui arrivait. Il m’a dit : « C’est arrivé parce que j’ai refusé d’écouter ». Voilà la situation dans laquelle nous sommes !