Vous nous accusez de vouloir mettre un mouchoir sur les problèmes. Je ne sais si l’expression, s’agissant de problèmes respiratoires, est très bien choisie… Toujours est-il que c’est l’inverse : nous proposons précisément d’attirer l’attention. Si nous voulons des mesures d’urgence, c’est bien parce que nous ne voulons pas étouffer la question !
Vous ressortez aussi la vieille idée selon laquelle seuls ceux qui n’ont pas le choix utiliseraient les transports en commun. Alors là… Permettez-moi de vous renvoyer l’argument : c’est peut-être le cas dans votre département, quoique j’en doute, mais, dans tous les autres endroits de France que je connais, les choses ont considérablement changé. Pas moins de 7 millions de Français prennent le train tous les jours pour aller travailler !