Cet article 4 a été adopté en commission : il s’agit donc de dispositions qui ont été travaillées et d’une démarche qui devrait aboutir sans trop de problèmes.
Elles devraient nous permettre de résoudre la question de la signalétique qui se pose essentiellement sur les routes nationales et dans les gares. S’agissant des premières, il est surprenant que, dans certaines régions, les usagers, lorsqu’ils empruntent les routes départementales, bénéficient d’une signalétique satisfaisante – c’est-à-dire d’un affichage dans la langue de la région traversée – et que ce ne soit pas le cas lorsqu’ils y empruntent les routes nationales.
Cela rend ces mêmes usagers perplexes : j’espère donc que nous sortirons de cette ambiguïté, et je souhaite que le rapporteur le dise très clairement.
Le deuxième secteur qui rencontre des difficultés liées à la signalétique est celui des gares ferroviaires. En effet, les gares sont aujourd’hui en cours de modernisation, de rénovation et de ré-aménagement, grâce notamment au financement des régions, qui est souvent assez important.
L’idée est donc de saisir l’occasion qui nous est offerte pour introduire une signalétique permettant aux usagers de se situer dans des gares qui ne soient pas comme les autres et qui soient précisément identifiées. Notre rapporteur doit nous dire très clairement si, au vu de la rédaction actuelle de l’article 4, les deux problèmes que j’ai mis en exergue sont résolus.