Le problème – qu’il va falloir régler – posé par les gares tient au standard utilisé par la SNCF. Celle-ci n’est pas opposée au principe de la traduction, et pratique déjà l’affichage en deux langues. S’agissant des standards dont nous disposons en Bretagne, ils prévoient un affichage côte à côté, et en caractères identiques et de même taille, en langue nationale et en langue régionale. Or la SNCF se refuse à pratiquer, dans les gares nationales, un tel affichage.
Cela pose évidemment problème, d’autant plus que la société nationale avait commencé à le faire dans certaines gares, pour ensuite faire machine arrière. Évidemment, sur le territoire concerné, une telle évolution a été vécue comme un recul. Mais cela ne remet pas en cause l’affichage bilingue : il ne s’agit que d’un problème lié à la taille des caractères.
Il est vrai qu’il aurait été beaucoup plus subtil de le faire avec – comme cela se pratique d’ailleurs dans les autres pays d’Europe, que ce soit au pays basque ou au pays de Galles – des caractères de même taille pour les deux langues.