La situation se dégrade, et vous continuez à constater chaque mois la hausse du nombre de chômeurs : plus 15 800 en catégorie A le mois dernier. Vous continuez à constater l’effondrement du nombre d’entrées en apprentissage : -10,7 % depuis 2012. Vous continuez à alimenter la presse de déclarations contradictoires sur le temps de travail, sur le code du travail, sur des prétendus plans emploi, mais sans jamais engager de réforme structurelle. Grand diseux, petit faiseux, disons-nous dans le Nord…
Pour embaucher, les entreprises ont besoin de vitalité et de sécurité. Regardez l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne : elles, elles apportent de la croissance à leur économie, par des réformes d’ampleur et courageuses !
La réalité, c’est que vous êtes surtout préoccupé à manipuler les statistiques du chômage, à sortir 500 000 demandeurs d’emploi des chiffres officiels pour un coût exorbitant de 2 milliards d’euros. Jusqu’à quand, monsieur le Premier ministre, allez-vous attendre pour engager les réformes structurelles nécessaires ?