J’interviens avec l’autorisation de notre rapporteure, étant un peu coupable de cette proposition.
Cet amendement no 11 nous a beaucoup intéressés, s’agissant notamment du risque de dévoiement que vous avez évoqué. Néanmoins, une trop grande spécialisation pour éviter ce risque pourrait priver certaines personnes prostituées de l’accompagnement dont elles peuvent bénéficier, là où elles sont, de la part d’associations qui ne sont pas spécifiquement et exclusivement dédiées à cette tâche.
C’est pourquoi l’amendement no 15 de la commission propose de conserver les termes d’associations accompagnant les personnes « en difficulté » en y ajoutant les termes « , en particulier les personnes prostituées. »
Cela permettrait de répondre au légitime souci exprimé par l’amendement défendu par M. Goujon et Mme Kosciusko-Morizet tout en laissant le champ suffisamment ouvert pour que, localement, les personnes prostituées ne soient pas privées d’une possibilité qui leur est offerte.
Nous souhaitons donc que M. Goujon retire son amendement au profit du nôtre.