Pour ce qui concerne le groupe UDI, nous souhaitons, d’une manière générale, que la présente révision constitutionnelle reste strictement limitée à son objet initial. Néanmoins, ce qui est ici proposé nous paraît nécessaire.
Les débats en commission ont montré le décalage, à la fois dans le temps et sur le principe, de l’état de siège – auquel nous souhaitons tous, évidemment, ne pas avoir recours. La rédaction qui nous est proposée permet de préciser les conditions de déclenchement de l’état de siège, en les limitant clairement.
Par dérogation à notre position générale sur ce texte, nous voterons pour cet amendement. Nous pensons qu’il faut éviter au maximum de s’écarter de l’objet initial de ce texte, mais nous n’en sommes pas si loin, avec cette initiative du groupe des radicaux de gauche. Déterminer la manière dont, en cas de crise, on a recours à l’état de siège – qui consiste à remettre le pouvoir aux militaires – nous semble une bonne idée.