Je m’exprimerai à titre personnel, non au nom d’un groupe dont j’ignore les délibérations.
Je remercie le président de la commission, et sans doute le Gouvernement aussi, d’avoir fait preuve de sagesse dans cette affaire : pour toucher à l’état de guerre et à l’état de siège, mieux vaut s’y préparer longtemps à l’avance ; de plus, ce ne sont pas les sujets dont nous avons à débattre ce soir.
Pour le reste, nous devons effectivement être aussi unis que possible dans un moment comme celui-ci ; il ne s’agissait pas pour moi d’imposer des conditions, mais je suis sensible à ce geste, et espère que nous pourrons trouver des accords sur les autres points aussi.
On aurait pu éviter tout cela en en restant à la loi de 1955, dont la présente réforme reprend, pour l’essentiel, l’architecture ; mais je n’épiloguerai pas : je prends acte de votre geste et vous en remercie.