…mais, en contrepartie, le Président de la République peut dissoudre cette même assemblée. Modifier cet équilibre subtil, ou mettre entre parenthèses le droit de dissolution, revient à changer assez fondamentalement notre République.
Tout cela, monsieur le Premier ministre, risque donc de coincer à certains niveaux : libre à vous, bien sûr, de faire ensuite comme vous l’entendez avec votre majorité. Mais si vous donnez à M. Cherki la possibilité de réformer la Constitution, nul doute qu’il le fera, sur l’article 16, sur l’état de siège et sur bien d’autres sujets – et encore n’avons-nous pas parlé de l’article 2…
Si vous me permettez donc un conseil d’ami…