Monsieur le ministre des finances, alors que la Cour des comptes remet aujourd’hui son rapport annuel, il convient d’examiner la situation économique de notre pays. Chacun le comprend, la fragilisation de la Chine et la chute des prix des matières premières, qui a également des conséquences sur notre agriculture, rendent le contexte périlleux. Notre pays doit s’y adapter tout en poursuivant son redressement.
À cet égard, les chiffres récemment publiés de la croissance au premier trimestre 2016 vont dans le bon sens : 0,4 % pour ce trimestre, après une performance de 1,1 % en 2015. Nous pouvons nous en réjouir, c’est le meilleur taux depuis 2011. Je citerai aussi la baisse de l’euro, voulue par notre majorité et qui, accompagnée de la chute du prix du pétrole, donne à voir des résultats encourageants et prometteurs pour nos exportations.
Les dynamiques en cours doivent être amplifiées. C’est tout l’objet du pacte de responsabilité et de solidarité, qui redonne de la force à notre appareil productif. C’est aussi le sens de notre engagement dans les défis du futur, comme le numérique, la transition énergétique ou la simplification.
Dans mon département de l’Aude, par exemple, l’effort des pouvoirs publics en faveur de la croissance porte ses fruits, avec notamment le développement de l’oenotourisme.
Monsieur le ministre, la France possède des atouts considérables, qu’il ne faut jamais cesser de valoriser. L’enjeu de cette bataille est, bien sûr, l’emploi, qui reste au coeur des préoccupations des Français. Quels résultats attendez-vous de notre stratégie économique pour 2016 ?