Nous considérons en effet que ce texte est insuffisant et hâtivement présenté – nous en avons eu quelques exemples –, tout en présentant des dangers que nous n’avons pas eu assez le temps de dénoncer. Surtout, sur le plan philosophique, il me paraît y avoir une grande différence entre nous : en matière de liberté de communication, nous avons l’impression que ce texte contraint plus qu’il ne libère ce secteur qui a pourtant besoin d’oxygène. Une recherche serait à mener en ce sens.
Nous avons parfois eu le sentiment au cours des débats, madame la ministre, par exemple s’agissant des programmes, que l’on veut surveiller, que l’on craint la vérité. Or, lorsque la vérité n’est plus libre, la liberté n’est pas vraie. Ce devrait être pour vous, madame la ministre, qui débutez dans des fonctions essentielles, une préoccupation que de veiller à la fois à la liberté et à la vérité.