J’espérais que ce texte permettrait de faire la lumière sur ce très grand chantier que constitue la biodiversité. Hélas, je m’aperçois qu’il n’en sort pas grand-chose et je vois la déception, bien compréhensible, de nos collègues ultramarins.
Ce sujet dépasse les chiffres, les normes, ce tissu inextricable de directives : c’est une affaire de relations entre les hommes. Une espèce, finalement, se trouve exclue, reléguée au troisième plan : c’est l’espèce humaine, et cela m’est totalement insupportable.
J’ignore quand nous ouvrirons les yeux et prendrons conscience que nous ne parvenons plus à nous développer, que nos populations ne se sentent plus utiles, sans plus aucun rôle à jouer sur leur territoire. Nous perdons jusqu’aux principes les plus basiques de la démocratie.