J'adhère aux propos de Michel Destot, au moins sur deux points : l'aide liée et la place de nos ambassadeurs dans le dispositif. S'agissant de ces derniers, soit ils sont seulement informés de ce qui se passe, soit ils ont un réel pouvoir. Il est clair que si nous voulons redonner de la force à notre politique étrangère, il faut vraiment que les ambassadeurs soient au coeur du dispositif.
Je voulais aussi vous interroger sur Proparco dont vous avez dit quelques mots. Quelle est l'importance envisagée ou souhaitable de la recapitalisation de cet instrument très utile ?
Plus globalement, pouvez-vous nous donner des assurances à long terme concernant le tropisme africain qui aurait dû être la marque de l'AFD ? Ici, nous sommes extrêmement sensibles à ce sujet. Des garanties sont-elles prévues dans les dispositifs sur lesquels vous travaillez ?