Comme mes collègues, je tiens à rappeler que l’archéologie préventive est nécessaire. Personne, ici, ne voudrait massacrer notre patrimoine, redisons-le !
Je remercie nos collègues du Sénat, notamment Françoise Férat, dont le rapport met en avant la nécessité de protéger notre patrimoine. Nous devons également avoir conscience que protéger le patrimoine a un coût financier, bien évidemment direct pour les porteurs de projets mais aussi indirect.
Alors que l’on nous parle de simplifications et d’emplois, il faut avoir le courage de dire que c’est l’indisponibilité des services de l’État qui, à d’autres époques, a mené aux évolutions que nous connaissons, les collectivités ayant dû notamment se doter de leurs propres services.
Il n’était alors pas possible d’avancer car nous devions attendre que les équipes de l’INRAP interviennent !