Les propos tenus me forcent à intervenir, alors que je ne l’avais pas prévu initialement. En particulier, ce que vous dites, madame la secrétaire d’État, me surprend : en vous référant à la demande du CSA et de la presse, vous êtes en train non pas d’affaiblir, mais pratiquement, de tuer le Parlement. À quoi servons-nous, si de telles dispositions sont adoptées ? Les parlementaires n’existent-ils que pour faire bonne figure et obéir aux décisions du CSA ? Supprimons donc le Parlement ! J’irai même plus loin : supprimons le Gouvernement !
Si vous pensez que le Gouvernement est obligé de répondre de telle manière au CSA, madame la secrétaire d’État, vous montrez une fois de plus sa faiblesse, et qu’il se soucie non de l’avenir de la France mais de son propre avenir politique.
C’est donc avec une profonde déception que j’interpelle mes collègues socialistes : ne vous laissez pas entraîner dans cette descente aux enfers où vous conduit le Gouvernement aujourd’hui ! Cette référence au CSA, madame la secrétaire d’État, n’entre pas dans votre rôle.