Si cet argument avait été utilisé à chaque fois, vous auriez voté beaucoup moins de lois pénales dans l’histoire !
Enfin, nous ne sommes pas seuls au monde : les violences sexuelles et les violences faites aux femmes sont une préoccupation de tous les pays, de toutes les organisations non gouvernementales. J’étais il y a quinze jours à l’ONU pour la réunion des ministres des droits des femmes de la commission dite de la condition féminine. Les questions de la traite, de la lutte contre la prostitution, de l’enlèvement des femmes, de la place spécifique des violences faites aux femmes dans le cadre du terrorisme sont des sujets majeurs au niveau planétaire.
Au moment où vous vous apprêtez à voter cette loi, les personnes prostituées et les associations en France ne sont pas les seules à nous regarder : partout dans le monde, des femmes attendent que la France vote cette loi.