La moindre des choses serait de reconnaître que ces difficultés se sont accumulées depuis des dizaines d’années.
Même quelqu’un comme moi, qui me montre critique à l’égard des politiques conduites, peut se féliciter d’un budget préservé – et même en augmentation – et de plusieurs mesures qui font consensus – telles les simplifications proposées, la promotion des modes alternatifs de gestion des litiges ou le changement relatif au PACS. Le texte, contrairement à ce qui a été dit en commission, ne manque pas d’ambition : il constitue un progrès qu’il faut saluer. De ce point de vue, la critique partiale, violente, toujours à charge de M. Ciotti tombe un peu à plat de par son outrance même.
Aussi ne voterai-je pas la motion de renvoi en commission : je me réjouis, tout au contraire, de poursuivre le travail qui y a été amorcé. Cela permettra peut-être à la majorité de se retrouver – une fois n’est pas coutume – pour faire avancer le service public de la justice.