Intervention de Najat Vallaud-Belkacem
Séance en hémicycle du 18 mai 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique éducative
Je rêve vraiment d’un débat dans lequel nous partagerions des objectifs simples, communs et des analyses sérieuses, objectives. Longtemps j’ai tenté de vous entraîner sur ce terrain, considérant que l’éducation devait dépasser les clivages partisans. Mais force m’est de constater que vous avez préféré les outrances, la caricature, les contrevérités ; force m’est de constater que vous n’aurez jamais fait, depuis 2012, le moindre début de commencement de mea culpa pour le véritable sacrifice de l’école publique accompli pendant le quinquennat précédent.
2 commentaires :
Le 19/05/2016 à 15:49, laïc a dit :
Par ailleurs, comment la ministre de la laïcité à l'école comprend-elle que des professeurs des écoles de certains départements soient déjà dans les évaluations de fin d'année parce que les élèves musulmans vont aller partir faire le ramadan dans 3 semaines au bled, et qu'ils ne pourront plus suivre les cours ?
Est-ce cela le souci d'égalité : permettre que des enfants soient déscolarisés à l'avance, tandis que d'autres, d'une autre confession ou sans confession, seront obligés de suivre les cours jusqu'au bout, et donc d'avoir en fin de compte un niveau scolaire supérieur aux enfants qui s'absentent des cours pour des raisons religieuses ?
Comment après aller pleurer que ces enfants déscolarisés soient d'un niveau scolaire inférieur aux autres qui ont suivi tous les cours ?
Et comment oser après aller dire que c'est la droite et sa politique de classe qui sont la cause de leur échec scolaire ?
Le 19/05/2016 à 12:05, laïc a dit :
"des analyses sérieuses, objectives."
Là encore, qu'elle analyse sérieusement et objectivement ce " - Prendre en compte les préalables et les représentations sociales (genre, origine ethnique, socio-économique et culturelle) pour traiter les difficultés éventuelles dans l'accès aux connaissances."
et qu'elle l'éradique.
Mais on peut rêver, n'est-il pas ? Les citoyens rêvent aussi d'un débat qui éliminerait tous les ferments de racisme et de sexisme au sein de l’Éducation nationale.
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