L’examen de ce texte nous donne la possibilité de revoir les principes fondamentaux de la justice. Je me permets de rappeler à chacun que la prison est exclusivement une privation de liberté : on n’a pas à y être malade, mal-logé ou privé d’affection et de liens. La conception de la liberté qu’ont les sociétés se juge à la manière dont elles appréhendent la privation de la liberté. Or j’ai le sentiment que notre pays a encore des leçons à recevoir sur le sujet.