Monsieur le ministre, je vous remercie pour votre réponse et j’abonde pleinement dans votre sens car je considère la forêt comme un acteur économique. Néanmoins, en bordure d’agglomération, elle est aussi une zone d’agrément. Les forêts domaniales de Meudon et de Versailles font régulièrement l’objet d’un entretien et de coupes à l’intérieur des parcelles mais, lorsqu’une coupe rase est pratiquée, du jour au lendemain, en bordure d’agglomération, c’est le premier paysage qu’on voit quand on se rend en forêt et celle-ci ne joue plus son rôle d’agrément. Voilà ce qui met les populations en émoi.
Il s’agit certes d’une forme de régénération car, comme vous le soulignez, la forêt doit vivre. Des coupes interviennent régulièrement depuis 2009 mais c’est la première fois que des coupes rases sont pratiquées à proximité immédiate de l’agglomération de Versailles, Jouy-en-Josas et Vélizy, ce qui explique l’émoi de la population. L’entretien devrait être pris en compte, en premier, avant la production, qui pourrait être réservée aux parcelles situées à l’intérieur des forêts. La population le comprendrait bien car c’est très utile à la fois pour conserver notre patrimoine et valoriser cet acteur économique.