Monsieur le secrétaire d’État, mon collègue Alain Marsaud vient de vous faire part du malheur qui nous frappe en tant que députés de la dixième et de la onzième circonscription des Français de l’étranger. La crainte que ces listes soient diffusées est tout à fait compréhensible, mais c’est pourquoi, comme l’a dit M. Marsaud, il faut trouver une solution pragmatique. Si les députés en exercice, en dehors de la campagne officielle, pouvaient s’adresser à leurs électeurs, ne serait-ce tout simplement que par l’intermédiaire des consulats, cela me satisferait tout à fait. Je prends deux exemples situés dans ma circonscription : le Pakistan et l’Afghanistan ; les listes ne sont évidemment pas publiques, ce qu’on peut à la limite comprendre, mais il faudrait au moins que les messages des parlementaires, quels qu’ils soient, soient relayés auprès de leurs électeurs potentiels. Voilà tout ce qu’on demande et je vous remercie de le faire savoir au ministre des affaires étrangères.
Je comprends les impératifs de sécurité, même si dans certains pays, comme ceux situés dans la circonscription d’Alain Marsaud, ils sont pris dans un sens un peu trop extensif – on n’est jamais trop prudent. Je pense que cette solution pourrait être acceptée à l’unanimité. Je vous remercie de transmettre ce message au ministre des affaires étrangères.