Je voterai ce dispositif, auquel j’étais pourtant hostile initialement. D’abord, en effet, comme l’ensemble des représentants des Français de l’étranger – et je crois qu’à cet égard chacun dans cet hémicycle est de bonne foi, car il s’agit là d’un débat purement technique, et nullement politicien –, je suis attaché à ce que nos concitoyens puissent s’exprimer, s’ils y ont un attachement particulier, par un vote dans leur commune. Je n’aurais cependant pas voté ce dispositif s’il ne prévoyait pas désormais cette ouverture des listes électorales à trente jours du scrutin. De fait, avec un tel délai, celui qui a un véritable attachement qui le pousse à voter dans la commune où se trouvent sa famille ou ses racines pourra tout à fait s’y inscrire.