J’ai l’impression que les personnes sensées qui vont prendre connaissance de nos débats vont percevoir plusieurs phénomènes. Le premier est que la transparence devient, par essence, totalitaire. C’est le cas aujourd’hui. Le second phénomène est que le délire paranoïaque a tendance à s’étendre en réseau. De fait, j’ai le sentiment que nous sommes en pleine paranoïa car, à vouloir légiférer sur tout, nous allons tomber dans le syndrome de la Stasi. Je ne sais pas, en effet, ce que vous allez faire de l’ensemble de ces déclarations et de ces données. Tout acte de la vie courante, exercé dans le cadre des relations normales d’un parlementaire ou d’un corps constitué – pour ne citer qu’eux – deviendra d’une complexité folle.