Madame la secrétaire d’État, ne vous méprenez pas : ce n’est pas du tout votre ministère qui est en cause et Michel Lesage comme moi-même savons qui ont été nos seuls interlocuteurs ces derniers mois.
Il n’empêche que cela fait trois ans que Michel Lesage travaille sur ce texte, et deux bonnes années pour moi. Hormis le ministère de l’environnement, nous avons rencontré quelques difficultés.
J’ai remercié, dans mon propos liminaire, Jean-Paul Chanteguet d’avoir soumis cette proposition de loi à la commission du développement durable et Bruno Le Roux de l’avoir inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. C’est une question interministérielle, donc difficile à traiter, mais il fallait bousculer l’ordre des choses.
Par ailleurs, je me souviens que sur un certain nombre de sujets, dont celui de la précarité énergétique, un dispositif comparable a pu être inscrit dans la loi sans aucune difficulté malgré l’absence d’étude d’impact et de financement.
Par moments – mais ce n’est pas vous que je vise, madame la secrétaire d’État – je me dis que nous avons vraiment du mal à faire émerger politiquement la question de l’eau.