Nous devons être assurés que la mesure que vous proposez n’aura aucun impact sur le don d’organes et le don du sang.
Le don d’organes doit être absolument préservé, de même que le don du sang. La pénurie d’organes est un véritable fléau. Plus de 20 000 malades sont inscrits en liste d’attente chaque année, alors que seulement 5 300 greffes ont été pratiquées au cours de l’année 2014. J’en profite pour rendre un hommage appuyé à tous les bénévoles qui oeuvrent dans ce domaine – j’en ai une belle démonstration tous les jours dans mon département de la Mayenne.
Nous craignons l’interprétation qui pourrait être faite d’une telle mesure. Ne prenons pas le risque de fragiliser le don d’organes, qui peut sauver tant de vies. Tel est l’objectif de l’amendement qui a été déposé par Jean-Christophe Lagarde.
Néanmoins, nous en convenons, l’inscription du principe d’indisponibilité constituerait un rempart contre d’éventuels revirements de jurisprudence et dérives qui pourraient remettre en cause cette prohibition que nous considérons comme une absolue nécessité.
Mes chers collègues, le groupe UDI est très fermement opposé à la gestation pour autrui et soutiendra énergiquement la proposition de loi de Valérie Boyer.