On ne peut que noter le désintérêt des socialistes – il n’en reste qu’un sur ces bancs – et le discours incohérent du secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, qui remplace au pied levé la ministre des affaires sociales et de la santé ou le garde des sceaux.
Pourtant, ces textes permettraient au Premier ministre de tenir ses engagements. On a beaucoup évoqué la CEDH. Avec ces deux textes, dont l’un de nature constitutionnelle, la France défendrait vigoureusement les droits de la femme, de l’enfant et de la famille. Il est indispensable de se donner les moyens juridiques pour combattre avec efficacité la gestation pour autrui. Les personnes ne sont pas des choses ; les enfants ne sont ni à vendre ni à acheter ; le corps d’une femme n’est pas à louer. Parce que cette pratique est contraire à l’éthique et à la dignité humaine, elle doit être interdite et combattue. Je suis favorable à l’adoption de cet article.