Comme nombre des amendements que nous avons examinés jusqu'ici, celui-ci n'a aucune portée normative. En vertu du principe de libre administration des collectivités territoriales, celles-ci peuvent créer une instance de concertation portant sur les politiques de jeunesse sans qu'il soit besoin de l'inscrire dans la loi. Les moins de trente ans sont assez intelligents pour se prononcer sur d'autres sujets que la politique de jeunesse.
Bref, cet amendement ne conduirait qu'à alourdir la loi et doit donc être rejeté. Je crains fort que, à l'issue de nos débats en commission, ce projet de loi regorge de tant de dispositions bavardes qu'il constitue un record en la matière sous cette législature.