En fait, monsieur le secrétaire d’État, vous êtes satisfait de la situation actuelle. Vous criez fort vos convictions mais vous reculez devant l’action. N’est-ce pas la marque de fabrique de ce gouvernement ?
Mes chers collègues, nous sommes à l’heure de vérité. Nous vous demandons d’admettre au moins qu’il faut pouvoir appliquer les sanctions prévues par notre droit pour des faits délictueux commis à l’étranger. Nous vous demandons simplement de mettre en conformité vos paroles et vos actes. Nous vous demandons simplement de ne pas opposer un droit national impuissant, à la portée limitée, à un délit international qui relève de ce qui se fait de pire en matière de marchandisation du corps. Nous vous demandons donc de mettre un terme à l’impunité en sortant de l’ambiguïté.
« Gouverner, c’est choisir », disait Pierre Mendès France. Monsieur le secrétaire d’État, choisissez. Nous, nous avons déjà choisi entre la dignité de l’homme et la marchandisation de l’humain. C’est pourquoi nous voterons les propositions de loi de Philippe Gosselin et Valérie Boyer.