Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, si elle ne fait pas consensus au plan international, la prohibition de la gestation pour autrui en France demeure, pour le groupe UDI, une absolue nécessité. Elle est en effet pleinement justifiée en raison des graves conséquences qu’une telle pratique peut avoir sur la mère gestatrice et sur l’enfant. Je veux parler des risques physiques et psychiques que la GPA représente pour la mère, de la négation des relations entre la mère et l’enfant que cette pratique implique, ou encore des nombreuses interrogations qu’elle fera naître, de manière inévitable, chez l’enfant.
Mes chers collègues, la gestation pour autrui s’apparente à une instrumentalisation et à une marchandisation du corps des femmes qui, quoi qu’on en dise, favoriseront souvent l’exploitation des plus vulnérables d’entre elles.