Je pense que ce que vient d’évoquer M. Dhuicq va sans doute revenir dans nos débats sur la question de l’huile de palme, à savoir les pressions exercées par des pays producteurs tels que l’Indonésie et la Malaisie. Nous ne devons pas céder au chantage.
Je tiens à rappeler que le concept d’huile de palme durable est né en 2004 dans le cadre de la Roundtable on Sustainable Palm Oil – RSPO –, après les premières critiques émises sur cette huile et sur son mode de culture. Mais les membres de l’organisation étaient des producteurs, dont la Malaysian Palm Oil Association, des multinationales – Unilever et donc Cajoline, Carte d’Or, Timotei –, des banques, dont un établissement néerlandais… et WWF– le World Wild Fund. Je souligne qu’aucune société membre n’a obligation d’utiliser l’huile de palme durable alors même qu’elle endosse le sigle « RSPO ». Un exemple : en 2012-2013, la société Unilever utilisait seulement 3 % d’huile de palme durable, dont une grande partie en certificat green palm.