Nous avons déjà eu l’occasion d’aborder le sujet de l’huile de palme en première lecture, madame la secrétaire d’État, et je reconnais que vous voulez avancer, comme Mme Louwagie et moi l’avons évoqué dans notre rapport, sur la question de la fiscalité des produits importés, et, M. Caullet a raison, pas seulement de ceux à usage alimentaire. En effet, défendre la biodiversité ne consiste pas seulement à défendre celle remise en cause par la production à destination alimentaire – y compris lorsqu’elle sert à nourrir les moteurs. Le sujet nécessite donc encore plus de travail, mais je salue l’objectif du Gouvernement que nous partageons.
Par ailleurs, nous proposons que le dispositif ne concerne pas uniquement l’huile de palme, mais toutes les huiles, voire l’ensemble des produits agroalimentaires qui détruisent la biodiversité.
Si nous ne supprimons pas la disposition votée en première lecture, remise en cause au Sénat et à nouveau adoptée en commission, le dispositif manquerait sa cible et pourrait avoir des effets contre-productifs.
Enfin, je tiens à remercier la secrétaire d’État, qui a ouvert au Parlement une voie, que nous pensions impénétrable. Elle consistait à faire accepter au Gouvernement une fiscalité des produits importés qui prenne en compte l’atteinte à la biodiversité. Vous avez réussi dans ce combat, madame la secrétaire d’État, et je vous en remercie.
S’agissant de l’huile de palme, nous devons nous donner à présent le temps du travail et de la réflexion collective.