Naturellement, monsieur Féron, votre diagnostic est juste. J’ai été moi aussi animateur de centres de vacances, mais je n’ai pas été directeur, monsieur Chassaigne. Je sais donc que beaucoup d’enfants sont privés de cette opportunité formidable que sont les colonies de vacances et les centres de loisirs. Cependant, ce n’est pas en fragilisant la structure d’encadrement des enfants que nous trouverons la bonne solution. Je maintiens donc l’avis défavorable du Gouvernement.
J’ai bien entendu vos motivations, monsieur Féron. Après avoir entendu tant M. Chassaigne que M. Blein, je propose que nous nous réunissions, d’ici la prochaine lecture de ce texte à l’Assemblée nationale, pour trouver avec les organisations représentatives de ce milieu les voies et moyens de neutraliser les risques juridiques que j’ai évoqués. Je vous propose donc à nouveau de retirer votre amendement, avec l’engagement de ma part de travailler sur le fond de ce dossier.