Je me réjouis de ce débat utile. Nous avons souvent évoqué ce sujet dans le cadre des travaux de la commission des affaires culturelles et de l’éducation. Hervé Féron, Michel Ménard et Yves Blein se sont beaucoup investis sur ce sujet.
Nous abordons cette question avec l’idée de ne pas transiger avec la sécurité des enfants, ni avec le code du travail. Il est nécessaire de dépasser ces contradictions et de trouver une solution juridiquement solide. Nous sommes également conscients du diagnostic dressé par Hervé Féron, surtout en cette année du quatre-vingtième anniversaire du Front populaire : nous observons une baisse incontestable de la fréquentation des « colos », et nous connaissons les conséquences de cette situation en termes de mixité sociale.
Monsieur le ministre, je tiens à vous remercier de votre ouverture, qui permettra sans doute à Hervé Féron de retirer cet amendement, dont je suis cosignataire, comme tous les députés du groupe socialiste, puisqu’il reprend une proposition de loi que nous avions déjà déposée. Nous pourrons donc travailler sur cette question, peut-être avant la prochaine lecture de ce projet de loi à l’Assemblée nationale, et peut-être même avant la première lecture au Sénat. Si nous réussissons à trouver une solution, tout le monde y gagnera.