Il vise à permettre aux organisations internationales dont le siège est implanté en France – en France, j’y insiste – d’accueillir des volontaires du service civique, de manière à élargir les structures d’accueil dans les conditions de contrôle qui ont été évoquées. Par parenthèse, je précise à l’intention de M. Chassaigne que ce sont les directions départementales de la cohésion sociale qui assurent le contrôle effectif sur place. L’Agence du service civique n’a pas cette vocation. On lui fait remonter, le cas échéant, des dysfonctionnements importants, mais le contrôle est réalisé au niveau local.
L’engagement de service civique permet aux volontaires de réaliser des missions d’intérêt général qui revêtent un caractère philanthropique, éducatif, environnemental, etc., ou concourent à des missions de défense et de sécurité civile ou de prévention, de promotion de la francophonie et de la langue française ou à la prise de conscience de la citoyenneté française et européenne. Ces thématiques s’inscrivent largement dans le champ des activités menées par des organisations ayant leur siège sur le territoire national. Je pense notamment à l’UNESCO, à l’Organisation internationale de la francophonie et au Conseil de l’Europe, trois organismes qui pourraient être agréés pour accueillir des volontaires du service civique dans le cadre des missions que j’ai citées.