Nous sommes d’accord sur le diagnostic, monsieur Lefebvre, mais pas sur les outils aptes à le mettre en oeuvre. Il faut conserver sa vocation originelle au service civique, si l’on veut éviter des débordements ou des dévoiements.
En revanche, nous encourageons des projets individuels. M. Hirsch a créé l’Institut du service civique, qui est labellisé. La France s’engage et prévoit des moyens financiers très importants pour permettre à des jeunes qui ont effectué leur service civique de prolonger leur projet personnel, et pour les accompagner.
Au-delà d’un service civique qui peut durer six, sept ou huit mois, les plus motivés, qui souhaiteraient créer leur entreprise, pourront s’adresser à l’Institut qui valorisera leur savoir-faire et les aidera à accomplir leur projet.
Les deux systèmes ne sont pas antinomiques, mais, dans l’état actuel de notre droit, ils s’appuient sur des supports juridiques différents.