Nous arrivons petit à petit à l’article sur l’école libre où, en légiférant par ordonnance, le Gouvernement montre qu’il est bien l’ennemi des libertés élémentaires qui furent toujours respectées par les Français, et même par le grand maître en politique, le président Mitterrand. Décidément, le prochain qui s’engage concrètement n’est pas l’ami de ce texte. Par contre, le Gouvernement a toutes les délicatesses pour le lointain… La défense prioritaire des citoyens français est encore une fois immolée sur l’autel des bons sentiments.
Je ne vous étonnerai pas, en vous disant à nouveau que ni l’argument de l’appartenance à une Union européenne dont les craquèlements ne cessent d’apparaître, ni celui de la présence en France depuis un an ne me convainquent. Ce qui me paraît ahurissant, c’est que ce mépris du plus pur bon sens ne vous apparaisse pas, à moins qu’il ne s’agisse là, encore une fois, que d’une stratégie politique afin de réunir les troupes de gauche – ce dont le texte donne la plus vive impression.