Deuxièmement, je suis maire d’une ville qui a, comme beaucoup d’autres, une immigration importante, et je suis bien placé pour savoir que ce qu’attendent les jeunes, ce ne sont pas des faveurs, mais d’être traités normalement, comme tout le monde. Si on leur accorde des faveurs, ils pensent qu’ils ont des droits supérieurs aux autres, et ils ont alors tout à fait naturellement – ce n’est pas leur faute – tendance à en abuser.
Les traiter en citoyens de première catégorie, au détriment de citoyens d’origine, considérés comme étant de seconde catégorie, c’est produire les phénomènes désastreux que nous subissons.