Ça ne fait rien. Nous savons que les parents qui enseignent à leurs enfants le font remarquablement bien – j’en connais un certain nombre.
Bien sûr, on a pu craindre que cela ne puisse servir telle ou telle secte. Fort heureusement, la lumière a pu être faite sur le sujet : il n’en était rien.
On a craint aussi que les parents ne puissent pas assumer leurs responsabilités. Et pourtant, dans certains cas, il n’y a pas d’autre solution. Je connais comme vous tous des cas d’enfants qui ont eu des débuts difficiles à cause d’un problème qui n’avait pas forcément été identifié : dyslexie, autisme, daltonisme, phobie scolaire ou trop grande précocité… Ces enfants réussissent souvent très bien en travaillant à la maison : je connais le cas d’enfants entrés à l’école à dix ans et devenus immédiatement chefs de classe.
Les familles concernées craignent qu’on les oblige à changer de lieu d’évaluation, alors que les modalités de contrôle étaient jusqu’alors précises.
Il y a donc une certaine inquiétude dans ces familles qui s’occupent très bien de leur enfant et qui souhaitent pouvoir continuer à le faire.
Le 30/06/2016 à 09:02, laïc a dit :
"Nous savons que les parents qui enseignent à leurs enfants le font remarquablement bien – j’en connais un certain nombre."
Ce n'est pas tout d'enseigner : pense-t-on à l'environnement social de ces enfants, confinés entre les quatre murs de leur maison, n'ayant d'autre environnement humain que celui de leurs parents ou de leurs frères et sœurs quand ils en ont ? Ce n'est pas sain du tout, l'enfant, pour être bien, doit pouvoir voir d'autres lieux que sa maison et d'autres visages que ceux de sa famille, on ne peut pas permettre que des enfants soient éduqués dans cet environnement étriqué qui ne permet pas l'épanouissement personnel, et coupe l'enfant de vrais liens sociaux et physiques avec le monde extérieur.
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