Malgré tout le respect que je vous dois, monsieur le ministre, je suis étonné de ne pas voir au banc du Gouvernement la ministre de l’éducation nationale, car ce sujet mérite d’être abordé aussi sous l’angle pédagogique.
Vous semblez omettre le fait que, si l’instruction est obligatoire, rien n’indique qu’elle doive être dispensée au sein de l’éducation nationale. Elle peut l’être à domicile.
C’est un choix et, pour les familles, une liberté que vous voulez restreindre. Il suffit pour s’en convaincre de relire le texte. Vous écrivez que l’administration définira les modalités et les lieux de contrôle. C’est ce justement ce qui pose problème.
Parce que cette administration qu’est l’éducation nationale manque apparemment d’inspecteurs pouvant se rendre à domicile, vous en concluez que c’est aux élèves à se rendre à l’inspection académique.
Le 30/06/2016 à 11:30, laïc a dit :
"Parce que cette administration qu’est l’éducation nationale manque apparemment d’inspecteurs pouvant se rendre à domicile, vous en concluez que c’est aux élèves à se rendre à l’inspection académique."
Cette vénérable institution qu'est l'Education nationale manque apparemment d'inspecteurs en tout, que ce soit à domicile ou à l'école publique normale : mes enfants, qui sont scolarisés en élémentaire depuis plusieurs années, n'ont jamais vu d'inspecteurs de l'éducation nationale venir assister à une classe pour savoir ce que et comment enseignait l'institutrice.
Donc quand on sait ce qui se passe dans les écoles de la République au niveau de la surveillance professionnelle, c'est-à-dire rien, on peut se douter du laisser-aller complet qui se produit dans d'autres cadres.
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