Monsieur Lefebvre, on nous écoute, on nous regarde et je ne veux pas que vous entreteniez une fausse impression autour des avis que nous avons rendus sur votre amendement, qu’il s’agisse de l’avis de sagesse du Gouvernement ou de l’avis défavorable de la commission spéciale. C’est ainsi que le Parlement fonctionne. Nous avons débattu trente-trois heures durant en commission spéciale, examiné 1 200 amendements. Depuis plusieurs mois, nous concentrons notre travail sur les conseils locaux de la jeunesse, la prise en compte des jeunes dans les différentes instances que j’ai évoquées et la mise en place de stratégies jeunes susceptibles de mobiliser, dans le cadre de contrats, l’ensemble des opérateurs et des collectivités. À ce sujet, par exemple, on n’a pas pris en compte l’échelle des conseils consulaires que vous avez évoqués.
Nous vous l’avons expliqué, c’est très simple, nous voulons travailler avec vous dans ce domaine pour prendre en compte chaque étape. Si l’on veut sincèrement s’extraire de la politique politicienne, on ne se contente pas d’aborder les sujets par le petit bout de la lorgnette. Dépasser les clivages, se libérer du sectarisme et de la politique politicienne, nous le faisons réellement, de notre côté, en reconnaissant que vous avez posé un vrai sujet. Les rapporteurs vous ont entendu et nous serons capables de travailler jusqu’à la rentrée pour trouver une solution.