Monsieur le ministre, nous vous présentons là une sorte d’amendement d’alerte. Cet article désigne l’échelon régional comme le chef de file en matière de politique de la jeunesse. Plus particulièrement il s’agit de confier aux régions le pilotage des politiques en matière d’information des jeunes, et par conséquent les structures qui interviennent dans ce champ.
Nous connaissons tous l’importance des réseaux d’information jeunesse sur nos territoires, qu’il s’agisse du CRIJ, le centre régional d’information jeunesse, ou des BIJ, les bureaux d’information jeunesse, à l’échelon local.
Ma crainte est double. Je redoute tout d’abord la mise sous tutelle des collectivités locales par la région. Mais surtout, l’État, par le biais du ministère de la ville, de la jeunesse et des sports, qui a subi ces dernières années des coupes budgétaires, sera-t-il capable d’assurer l’égalité d’accès de tous les jeunes, quels que soit leur lieu d’habitation et la couleur politique de leur région, à une information objective, complète, globale ?