Les amendements de Jacques Lamblin pour ce dossier
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Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, madame la rapporteure, monsieur le rapporteur, le projet de loi qui nous est présenté en nouvelle lecture comporte les mêmes défauts que le texte initial ; plusieurs orateurs vous l’ont déjà dit, monsieur le secrétaire d’État, et je ne vois pas l’intérêt de le répéter. Puisque je ferme la mar...
L’installation étant conséquente, le montant de la CFE sera supérieur à la marge nette générée par l’entreprise. J’en suis à trois courriers adressés au ministre des finances ; l’affaire piétine. Tout cela est désastreux !
Un amendement visant à régler ce problème sera présenté à l’article 27 bis A. Je vous demande de le prendre en considération.
J’en viens maintenant au fond du texte. Mesdames et messieurs, quelle est actuellement la situation relative de la France en matière énergétique et de production de gaz à effet de serre ? Eh bien, elle est bonne !
Elle a une production de CO2 par habitant parmi les plus faibles des pays développés. Nous faisons même mieux que le vertueux Danemark, avec son immense parc éolien !
Notre industrie nucléaire est une référence mondiale en termes d’excellence, même si elle souffre actuellement, essentiellement en raison d’erreurs de gouvernance. Techniquement, quelles sont les ressources énergétiques intéressantes pour la France, en termes de performance, sachant que la performance technique est mesurée par le rapport entre...
Il ne faut regarder le nucléaire ni avec une fascination morbide ni avec un a priori définitif, pas plus qu’avec les yeux de Chimène. Nous devons privilégier une approche exclusivement rationnelle. Certes, il s’agit d’une énergie potentiellement dangereuse, mais les progrès réalisés depuis cinquante ans pour en sécuriser la production sont con...
Pourquoi cette marche en avant s’arrêterait-elle soudain ? Pourquoi le progrès, qui s’accélère, chaque jour, dans tous les domaines scientifiques, aboutirait-il à un échec dans le seul domaine nucléaire ? Plutôt que tourner le dos à ce potentiel considérable par manque de confiance en nos capacités présentes et futures, évaluons ce qui est en j...
Chacun ici doit savoir que les réacteurs à neutrons rapides dits « de quatrième génération » existent déjà. Certes, ils sont encore au stade expérimental, à l’instar du projet « ASTRID »…
…– mais avec quelles perspectives : en utilisant comme combustible le stock actuel d’uranium et de plutonium présent sur le territoire français, ces réacteurs couvriraient 5 000 ans de nos besoins !
Madame la ministre, le texte que nous examinons présente deux axes forts, mais, hélas incompatibles. Le premier – la nécessité d’économiser l’énergie et de réduire l’usage des énergies fossiles – peut convenir à tout le monde. Ainsi proposez-vous de « décarboner » les transports en promouvant le véhicule électrique. Vous avez raison. Ainsi p...
Résultat : aujourd’hui, ils produisent en moyenne cinq fois plus de C02 par kilowattheure produit que nous. En d’autres termes, si vous baissez le nucléaire dans les proportions annoncées, vous aussi devrez faire comme nos voisins et recourir à l’énergie fossile car le renouvelable ne suffira pas.
Rappelons, au passage, qu’une centrale thermique c’est 300 000 tonnes de cendres par an, 8 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère et 400 tonnes de métaux lourds, dont 5 tonnes environ d’uranium contenant 35 kg d’uranium 235 qui sont répandus dans la nature.
Une autre désillusion vous attend. Vous allez devoir créer des installations éoliennes en grande quantité. Je vous souhaite bonne chance. Gageons que vous épuiserez assez rapidement les joies de la démocratie participative ! Enfin, il faudrait répondre clairement, dès aujourd’hui, à la question suivante. Si vous diminuez la production nucléa...
La France ne peut se permettre une telle fantaisie, pas plus qu’elle ne peut renoncer, en matière énergétique, au principe de subsidiarité. Envisager une politique européenne de l’énergie revient à nous aligner sur le modèle allemand.
On comprend que les écologistes en rêvent mais on ne saurait l’accepter : notre politique énergétique doit rester nationale. Je n’espérais pas vous satisfaire, mesdames et messieurs les écologistes !