Les amendements de Jean-François Mancel pour ce dossier
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Il y a huit jours les députés UMP membres de la commission des finances ont, autour de leur président Gilles Carrez, lancé un cri d'alarme sur le dérapage des finances publiques.
Aussitôt le ministre de l'économie et des finances nous accusait de mentir. Quarante-huit heures plus tard, la Cour des comptes confirmait notre analyse et vous, monsieur le Premier ministre, lui avez donné raison. Il n'est pas étonnant que les Français ne comprennent plus rien à votre politique budgétaire.
Après avoir asséché le pouvoir d'achat et asphyxié les entreprises par une augmentation sans précédent des impôts et des charges, vous paraissez découvrir, alors que nous vous le répétons depuis un an, qu'il faut en priorité faire des économies sur les dépenses pour éviter que n'explose cette bombe de dette et d'intérêts sur laquelle nous somme...
Le dos au mur, vous annoncez des réductions de dépenses et vous limogez même la ministre qui s'en plaint ! Mais, monsieur le Premier ministre, vous faites une nouvelle fois fausse route. Plutôt que d'avoir la volonté et le courage d'engager des réformes de fond
et après avoir annulé par esprit de revanche toutes celles que nous avions mises en oeuvre, vous allez saupoudrer, sans effet réel, quelques bribes d'économies qui, pour la plupart, seront des réductions de hausses de dépenses dites tendancielles, autrement dit de dépenses à venir. Ma question est donc simple : quelles réformes structurelles,...
Monsieur le Premier ministre, en juin 2012, j'ai été élu avec soixante-trois voix d'avance sur la candidate du parti socialiste dans le cadre d'une élection triangulaire avec le Front national. Le 17 mars dernier, votre candidate, la candidate socialiste, a été éliminée au premier tour en perdant 61 % de ses voix.
Le suffrage universel vous a censurés ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Le 24 mars, j'ai battu la représentante du Front national, soutenue par vos amis socialistes locaux. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Le parti socialiste national n'en a rien dit. Il est resté silencieux. Quel déshonneur ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Tout au long de cette campagne législative, j'ai rencontré des Françaises et des Français désespérés, exaspérés, déçus par les engagements non tenus (Exclamations sur les bancs du groupe SRC)
et par les promesses trahies de François Hollande, mais également par les cafouillages systématiques de votre gouvernement et par vos choix catastrophiques. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Les Françaises et les Français de ma circonscription m'ont demandé tout simplement de venir ici pour être leur porte-parole, pour les défen...