Les amendements de Jean-Marie Sermier pour ce dossier

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Madame la secrétaire d’État, ce soir, nous pouvons arriver à un consensus. Quand vous nous avez répondu, lors de la discussion générale, vous avez souhaité que nous trouvions un chemin afin que ce texte devienne une grande loi pour la biodiversité. De toute part, il y a eu, reconnaissez-le, des avancées. En première lecture, nous n’étions pas ...

Cet amendement vise à renvoyer l’interdiction des néonicotinoïdes au 1er septembre 2021. Je suis certain, cependant, qu’en adoptant de manière consensuelle, au-delà des clivages politiques, un amendement commun, nous prendrions une décision suffisamment solide pour perdurer au-delà de toute alternance. Vous avez dit lors de la discussion génér...

Cet article tend à moduler la dotation de solidarité rurale – DSR – en fonction de l’engagement de la commune à moduler son éclairage public. Une telle économie, sur le fond, est évidemment nécessaire et nous devons veiller – si j’ose dire – à économiser l’énergie. Sur la forme, en revanche, ce n’est pas aussi simple que cela. Vous savez très...

…alors qu’il faudrait inciter les communes à réduire le coût énergétique en utilisant des moyens précis tout en maintenant les dotations de l’État – dont je rappelle qu’elles sont en baisse de façon drastique depuis deux ans.

Le débat est-il possible entre nous ? Un accord est-il à notre portée ? Pouvons-nous imaginer vivre une soirée historique…

…au cours de laquelle, au-delà des différences entre les uns et les autres, nous nous unirions sur l’essentiel ? Les insecticides, en particulier les néonicotinoïdes, sont évidemment dangereux. Personne ici ne conteste ce fait. D’ailleurs, tout le monde sait que les produits phytosanitaires sont dangereux. Les agriculteurs ne les utilisent pas...

Vous le savez bien : ce problème est multifactoriel. En commission, nous avons vu des choses très précises. Nous nous sommes aperçus que c’est dans le Nord de l’Europe, là où l’on n’utilise pas d’insecticides, que les abeilles connaissaient le plus de difficultés. On ne peut pas expliquer les choses simplement : la situation est compliquée. Les...

À un moment donné, en tout cas, il faudra que nous trouvions, les uns et les autres, une solution pour faire avancer l’agriculture. En attendant de disposer d’études encore plus approfondies, la meilleure solution est probablement celle qu’un certain nombre de parlementaires venus de tous bords ont essayé de trouver ensemble.

Après avoir approfondi le sujet, le Sénat est arrivé à une position de sagesse. Nous serions peut-être bien inspirés de nous y rallier. Le processus législatif n’est pas achevé et il nous faudra trouver, ensemble, des solutions. J’invite mes collègues à supprimer cet article pour revenir à quelque chose de consensuel.

Ce débat passionnant montre bien que la solution est difficile. Il faut en effet trouver un point de passage entre deux crêtes, deux excès qui seraient aussi mauvais pour l’environnement que pour l’agriculture. Nous convenons, madame la secrétaire d’État, que le débat doit se poursuivre – ce soir puis au cours de la navette parlementaire, mais ...

Il est défendu. J’espère que nous n’irons pas jusque-là car plusieurs amendements présentés antérieurement peuvent recueillir un large consensus.

Quelle que soit la décision que nous prendrons ce soir, il y aura toujours des ravageurs. Il y aura toujours des insectes pour attaquer les cultures de notre pays, il y aura toujours la flavescence dorée, sur les vignes, il y aura toujours des pucerons sur les betteraves, et il y aura toujours des risques sanitaires liés à tous ces insectes. Ce...

Cela signifie que nous laissons tout se faire ; ainsi, certains produits de remplacement risquent d’être beaucoup plus nocifs pour l’environnement et la santé. Nous le savons bien – je l’ai dit dès le départ –, que les insecticides sont des produits très dangereux ! Arrêter l’enrobage des semences, par exemple, cela peut paraître sympathique, m...