Les amendements de Laurence Arribagé pour ce dossier

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Madame la ministre de l’éducation nationale, vous vous dites fière de votre bilan ; je veux aujourd’hui vous inviter à beaucoup plus d’objectivité et d’honnêteté. Contrairement à ce que vous affirmez, vos réformes restent profondément désapprouvées et rejetées par le monde enseignant, les parents d’élèves, les élus locaux et plus largement par...

Vous prétendez également réformer l’éducation prioritaire, tout en gardant les lycées hors de votre champ d’action, sans même vous rendre compte de l’urgence du secteur en termes de moyens. Vous n’avez cessé, comme vos prédécesseurs, dont un certain Benoît Hamon, de vouloir marquer l’éducation nationale de votre empreinte et de votre idéologie.

Enfin, comment pouvez-vous vous satisfaire de votre bilan concernant la filière professionnelle ? Où sont passés les 500 000 apprentis annoncés par François Hollande ? L’alternance et l’apprentissage, voilà les grands oubliés de votre quinquennat. Aujourd’hui, en France, 100 000 jeunes sortent chaque année sans diplôme du système scolaire, et u...

que répondez-vous concrètement – et, pour une fois, sérieusement – à ces jeunes formés par l’école de la République que vous avez abandonnés sur le marché de l’emploi ?

Monsieur le Premier ministre, la crise migratoire actuelle est en passe de devenir l’un des plus grands échecs humanitaires de nos sociétés modernes. Il est temps d’y apporter une réponse concertée, durable et non démagogique. Au nom des milliers de réfugiés en détresse, il est de votre responsabilité de dépasser les postures politiciennes afi...

Monsieur le Premier ministre, comment comptez-vous restaurer la confiance avec les maires de France, indispensable à la mise en place de solutions pérennes face à cette crise migratoire sans précédent, tout en tenant compte des réalités de nos collectivités ?

Monsieur le ministre des finances, les Français doivent savoir que, depuis quatre ans, vous organisez méthodiquement la plus grande faillite de France : celle de nos 35 800 communes, que vous soumettez à une baisse historique des dotations.

Dans les grandes villes, la dotation globale de fonctionnement peut représenter plus de 15 % du budget ; elle peut atteindre 45 % dans une commune de 500 habitants. Entre 2013 et 2017, l’effort demandé s’élèvera à 28 milliards d’euros et entraînera un effondrement de l’investissement public local, que l’association des maires de France, présid...

La pression budgétaire est critique. Les municipalités n’ont d’autre choix que de réduire leurs programmes de fonctionnement ou d’augmenter la fiscalité locale, pénalisant injustement leurs administrés.

Cette situation n’est plus supportable. Allant d’entêtements en aveuglements, vous abandonnez les élus de nos villes et de nos villages, et, en définitive, ce sont nos concitoyens qui en payent le prix fort. En conséquence, je vous demande d’abandonner sans réserve la dernière tranche de la baisse brutale des dotations programmée en 2017 et de...

Monsieur le ministre de l’intérieur, en 2015, plus de 8 000 personnes, dont 1 600 mineurs, ont fait l’objet d’un signalement pour radicalisation. Ce chiffre est deux fois plus élevé qu’en 2014. Qu’elle frappe sur internet, dans le milieu carcéral, dans les lieux de culte ou au sein même de nos villes et des associations, notamment sportives, l...

Monsieur le Premier ministre, le nombre de demandeurs d’emploi atteint des records, la croissance est quasi nulle, le monde agricole souffre, la crise des migrants est majeure et nos concitoyens et nos entreprises sont assommés d’impôts et de taxes ! Or cet été, en vue des élections régionales de décembre prochain, vous avez fait, en catimini,...

…dans les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Une fois le soutien des radicaux de gauche assuré, vous avez voulu, monsieur le Premier ministre, contenter les ténors de votre parti que sont Mme Delga et M. Alary. C’est purement et simplement consternant ! Vous qui prônez un État exemplaire et la réduction des dépenses publiques, vous ...

Mobiliser le Parlement sur cette mesure exclusivement électoraliste est totalement contraire à l’intérêt collectif et au mandat que nous ont confié les Françaises et les Français. Dans la future région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, cette loi faite pour un seul homme, la « loi Alary », risque de déboucher sur une véritable foire à l’exécut...

Je souhaite, monsieur le Premier ministre, exprimer ici l’exaspération et la colère des Toulousains, en particulier des commerçants, suite aux manifestations organisées le 21 février dernier par l’extrême-gauche et les zadistes opposés à la construction du barrage de Sivens. Autorisée par la préfecture, cette manifestation – la septième en six...

Ainsi, certains zadistes empêchent les agriculteurs de se rendre sur leurs exploitations, bloquent des routes, érigent des campements sauvages, occupent illégalement des terres, menacent des entreprises, sabotent des installations, perturbent la vie des riverains et provoquent des affrontements – quand ils ne vandalisent pas des centres villes,...

Certes, monsieur le Premier ministre, nous sommes entrés dans l’ère de la contrainte pénale – si l’on peut dire – mais, au-delà de vos calculs électoraux, une telle complaisance à l’endroit de ces opposants à la démocratie représentative est-elle la seule réponse d’un État fort et responsable ?

Ma question s’adresse au Premier ministre. Mais permettez-moi, tout d’abord, de saluer les habitants de Haute-Garonne qui m’ont témoigné leur confiance.

Ces mêmes habitants, et plus largement nos concitoyens, ont récemment assisté à des aberrations de la part d’une justice à l’évidence en surchauffe, et de plus en plus dépourvue de moyens alors même que la délinquance est en hausse. En effet, le 5 février 2014, parce qu’il n’y avait pas d’encre dans un télécopieur au parquet de Bobigny, un hom...

Le 27 février 2014, parce qu’un numéro de télécopieur était erroné à Metz, une femme soupçonnée d’avoir livré sa fille à un pédophile a été libérée. Le 3 juin dernier, à Toulouse, à la suite d’une erreur de procédure, un suspect mis en cause dans le meurtre à coups de couteau de Quentin Fisset-Bonfanti, âgé de vingt-trois ans, a été relâché, p...