Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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comme un Joseph Daul a su le faire. Mais Joseph Daul, c'est un Alsacien, c'est quelqu'un qui se bat sur un territoire qu'il connaît, qui l'identifie. Cela ne l'a pas empêché de prendre des responsabilités au niveau européen. C'est tout à son honneur et cela représente, pour nous, un avantage relatif, dont il faut que nous sachions tenir compte...

Nous devons investir des gens qui représenteront les intérêts généraux, mais aussi singuliers, de notre pays et de nos régions. Il y a dans votre projet un paradoxe assez singulier, que m'a signalé Elisabeth Morin, élue du Poitou-Charentes : il semble que vous soyez, à gauche, partisans de la régionalisation des fonds européens, et vous prônez...

J'attends l'intervention du président Schwartzenberg. Jusqu'à présent, et particulièrement dans l'histoire de la IIIe République, le parti radical a été le parti de l'arrondissement, celui du territoire dans lequel un parlementaire s'identifiait avec une population, la représentait, était accessible et connu de ses électeurs. Or, avec l'idée d'...

Il est peut-être contestable, à certains égards, de donner aux régions, qui peuvent parfois avoir une attitude clientéliste, la gestion des fonds européens. Mais en tout cas, il y a une contradiction majeure à dire, d'un côté, que l'on veut élire les députés au niveau national, et, de l'autre, que l'on veut régionaliser les fonds européens. Je...

J'ai regardé ce qui s'était passé avant les élections de 1999, où nous avions globalement plus de députés : sur tous les députés européens nationaux, quatre pouvaient être rattachés à l'actuelle circonscription du Grand Ouest. Cela signifie que vous voulez faire élire des Parisiens ; cela signifie que les provinciaux doivent dire non à votre te...

Ce serait extrêmement préjudiciable, et c'est pour cette raison que ce texte est funeste. Je tiens à dire que nous sommes attachés aux débats qui ont lieu dans le cadre des niches, car c'est une ouverture que nous avons nous-mêmes introduite, à l'occasion de la révision du règlement, mais si nous devions, madame la présidente, aller au terme d...

Tout d'abord, monsieur le président Schwartzenberg, je vous remercie pour votre intervention de qualité. Personne dans nos rangs n'a accusé le parti radical d'un quelconque tripatouillage : chacun d'entre nous a visé très clairement le Gouvernement. Ce n'est pas ce texte mais l'accumulation des réformes de nature électorale qui justifie l'emplo...

Madame la présidente, j'ai longuement développé la question de l'outre-mer dans mon propos, mais le ministre n'a pas répondu à cette question, dont chacun mesure l'extrême sensibilité. Je viens de recevoir un certain nombre de messages de personnes qui veulent une réponse. Trois députés de l'outre-mer siègent aujourd'hui au Parlement européen....

Chacun le sait pour avoir accompagné des amis durant les campagnes pour les élections européennes : le véritable enjeu est de faire en sorte que ces campagnes soient pédagogiques ; elles doivent être utiles.

Elles doivent permettre d'expliquer ce que font l'Europe et les députés européens. Il faut expliquer, encore et encore, que les députés européens, du fait de la codécision, jouent un rôle essentiel dans des choses qui intéressent directement nos compatriotes j'ai évoqué l'étiquetage, ce qui parle à tout le monde. Voilà de quoi l'on devrait pa...

Je saisis l'occasion offerte par ce texte pour poser une question très particulière touchant au financement des campagnes européennes. Vous savez que, pour toute élection nationale, la règle est que le remboursement des frais de campagne intervient uniquement quand une liste ou un candidat franchit le seuil de 5 % des suffrages exprimés. Cette ...

La réponse de M. le ministre est quelque peu surprenante. C'est un peu comme dire que, si une porte est ouverte, elle n'est pas fermée. Ce n'est pas là un vrai argument juridique. Si nous étendons la durée de la campagne, nous ferons évidemment en sorte que les déclarations de candidature soient antérieures à son début. Mes chers collègues, le...

Nous avons déjà eu un échange ce matin sur ce sujet, mais il me semble qu'il a été un peu escamoté. Je souhaite donc y revenir. Nous avons un problème de finances publiques. Tout le monde est-il d'accord là-dessus ? (« Oui ! » sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons l'occasion de réduire le coût pour les finances publiques. Est-ce que l'on s...

On a dit que nous étions à l'origine du texte de 2003 fixant les modalités d'organisation des élections européennes. Mais les choses ont évolué ! En 2003, nous ne connaissions pas la situation économique et financière qui est la nôtre aujourd'hui ! Or il s'agit bien d'argent public. Faut-il multiplier les dépenses, alors que nous avons là une o...

L'économie permise est peut-être modeste, mais elle est réelle pour les finances publiques. Les petits ruisseaux font les grandes rivières : là encore, la démonstration en est faite.

Les choses ont fondamentalement changé depuis la crise ; je dirais même que les choses ont fondamentalement changé depuis ces derniers mois. Notre pays compte 1 500 chômeurs de plus par jour.

Dans ces circonstances, on peut au moins avoir le réflexe de saisir les occasions offertes par chaque texte pour réduire la dépense publique. Ce n'est pas autre chose qui vous est proposé aujourd'hui.

Lorsque nous avons déposé cet amendement pour demander un rapport, nous n'en mesurions ni l'urgence ni la nécessité ! Mais, après ce qui vient de se passer, neuf mois ne seront pas de trop pour que vous réfléchissiez et retrouviez de la cohérence. Le parti radical était si attaché à cette affaire qu'il l'a inscrit dans sa niche parlementaire, ...

En tout état de cause, nous n'avons pas de certitude sur l'élection des députés européens. Nous savons simplement que le député doit être proche de ses électeurs, ce qui explique que nous soyons opposés à la proportionnelle pour les législatives. Sur ce point, nous sommes déterminés et nous irons jusqu'au bout ; j'exprime ici la position unanim...

Monsieur le président, ce qui se passe aujourd'hui remet en cause la logique de notre règlement. Lors de la révision constitutionnelle de 2008 et la réforme du règlement voulue par Bernard Accoyer dont vous estimiez, chers collègues de la majorité, qu'elle n'allait pas assez loin , nous avons instauré ces journées du jeudi afin que les grou...