Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

63 interventions trouvées.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Nous sommes dans une logique IVe République : Je te donne ceci et tu me soutiens. Cela est d’autant plus nécessaire que les radicaux sont devenus rétifs sur un certain nombre de textes. Nous avons ainsi pu entendre M. Tourret sur le non-cumul des mandats. Et que dire de l’absence, ce matin, de M. Claeys, le ...

En revanche, celui qui est resté bien présent ce matin, c’est M. Le Roux, comptable de ces accords.

C’est à lui de s’assurer de la fidélité et de l’obéissance de l’ensemble des groupes de la majorité.

Vous cédez donc sur les principes pour satisfaire un groupe. C’est une logique de IVe République ! La Ve République a voulu nous en faire sortir, mais nous retombons dans ces ornières !

Nous ne nous comprenons pas, madame la ministre, parce que nous ne parlons pas de la même chose. Nous vous donnons acte que l'embryon qui fera l'objet de la recherche ne sera nullement réimplanté ensuite,...

mais la question posée par notre collègue Breton est toute autre : le matériel, puisque tel est le terme que vous utilisez, qui sera détruit ne servira-t-il pas, in fine, à préparer des éléments en vue de la procréation médicale assistée, non pour lui-même mais d'une manière plus générale et abstraite ? Les arguments que vous avez employés jus...

Vous allez me dire, madame la ministre, qu'il s'agit là d'un amendement de principe, et vous aurez raison. Mais c'est un principe essentiel, à savoir la distinction entre le sujet et l'objet. Alors que l'objet n'existe que dans la mesure où des sujets tiers le constatent et, dès lors, le font exister, le sujet existe par lui-même. Nous parlons...

Un embryon ne faisant plus l'objet d'un projet parental ne perd pas pour autant sa dignité d'être humain potentiel. Prenons garde à ne pas tomber dans la logique de la réification, et même dans celle de l'esclavage : pour nous, l'esclave est un sujet, non un objet de ce point de vue, l'attention que lui porte autrui ne change rien. Je suis d...

Monsieur le président, je n’avais pas l’intention de m’exprimer, mais ayant été mis en cause par mon collègue, je me dois de lui répondre. Merci de me donner la parole, monsieur le président.

On m’a mis en cause parce que j’ai déposé un sous-amendement qui visait à progresser vers une solution consensuelle, comme nous le faisions lors de la précédente législature avec le président Claeys – toujours absent, et qui n’agrée donc pas la méthode utilisée aujourd’hui –, et avec Jean Leonetti. Ce sous-amendement a eu un immense mérite : il...

Nous avons tenu onze jours et onze nuits lors du débat sur la famille. Le présent débat mérite qu’on lui consacre du temps : nous ne sommes pas simplement là pour être les notaires d’un accord entre les radicaux et les socialistes !

Il faut qu’ils changent de ministre, comme ils l’ont fait pour Batho. Martin ne peut pas la remplacer ?

Les choses sont claires. La nature d’un débat dépend du ministre. C’est le ministre qui fait l’ambiance du débat. Il m’a été donné il y a quelques jours de présider un débat durant lequel, au banc du Gouvernement, siégeait M. Hamon. Ce débat a duré seize heures. Je ne connaissais pas M. Hamon, je le classais plutôt à l’extrême gauche du PS. Mai...

Vous recourez à l’article 96. Cela veut dire que le groupe socialiste, monsieur Le Roux, n’est pas sûr de ses présences. M. Claeys n’est pas là : c’était l’expert. M. Le Déaut vient d’arriver, on ne l’a pas encore beaucoup vu. Vous n’êtes pas sûrs de vos arguments et vous n’argumentez pas !

Mais oui, précisément. Le recours à l’article 96 est révélateur d’un groupe majoritaire qui n’est pas sûr de l’être au moment des votes.

D’autres l’ont fait, je ne le nie pas, mais c’est cela, la méthode que vous voulez utiliser. Madame la ministre, revenez à des réponses sur le fond. Je suis convaincu qu’intellectuellement, vous pouvez le faire. Vous ne nous en avez pas encore donné la démonstration, mais je suis convaincu que vous pouvez le faire. Donc, faites-le, sereinement,...

Je comprends parfaitement l'aigreur de mes collègues du groupe RRDP. (Protestations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Je sais en effet que les niches ne reviennent que très occasionnellement : aujourd'hui, le parti radical a pu avancer un certain nombre d'idées, mais sans avoir le temps de les faire prospérer. Je comprends aus...

Certes, mais il ne s'agit pas d'une niche : ce sont deux choses distinctes. L'article de la Constitution est bien clair : il est question d'« une journée ». Cette journée est définie par l'article 50 de notre règlement. Il existe trois périodes dans la journée : le matin, l'après-midi et le soir, dont le terme est une heure du matin.

À l'alinéa 5 de l'article 50 de notre règlement. Écoutez : « L'Assemblée se réunit l'après-midi de 15 heures à 20 heures et en soirée de 21 h 30 à 1 heure le lendemain. » (Protestations sur les bancs des groupes RRDP et écologiste.) Ce schéma est celui de la journée type. Nous avons organisé, à l'initiative du président Bartolone, une Conférenc...

Nous savions que le risque de ne pas achever le débat existait. La Conférence dit ainsi au sujet de la journée réservée du jeudi 28 mars : « En raison du nombre important d'amendements déposés »...