Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Monsieur le président, avant d'en revenir à l'examen des amendements, je voudrais évoquer une autre difficulté qui a surpris le groupe UMP. Alors que nous poursuivons des discussions très sensibles, nous avons été étonnés de constater que nous avions été filmés dans les salons qui jouxtent l'hémicycle. Ceci ne s'est jamais produit. Ces salons ...

Certes, ce n'est pas un lieu sacré, mais il s'agit d'un endroit sensible où les médias n'ont pas leur place. Nous nous retrouvons filmés de partout.

Peut-être pourriez-vous, monsieur le président, peut-être pourriez-vous me répondre avant que nous reprenions l'examen des amendements. Ce n'est pas normal.

Je vous remercie, monsieur le président, de votre réponse on ne peut plus claire et déterminée. J'espère que chacun conviendra que les deux incidents que nous venons de vivre sont désormais clos. Mon amendement n° 1 porte sur le premier article du texte dont nous discutons. L'article 1er bis A évoque l'officier et les actes d'état civil, ainsi...

Pardonnez-moi, monsieur le président, mais le temps n'est pas aux sourires, il est à l'émotion. Avec Laure de la Raudière et d'autres collègues nous étions aux Invalides. L'un d'entre nous, Nicolas Dhuicq, y est resté parce que l'un des manifestants a été violemment frappé à la gorge

matraqué, et notre collègue utilise ses compétences de médecin pour l'accompagner et le soigner. Voilà ce qu'il se passe,

non pas à l'extrémité orientale de l'Europe, non pas à Sarajevo, mais ici, aux Invalides, à nos portes. De qui s'agissait-il ? Contre qui s'exerçait cette violence ? Contre des jeunes gens et plus encore de jeunes filles. J'ai vu passer une jeune fille à lunettes, traînée par trois policiers casqués, bottés et armés. J'ai vu des déploiements d...

Monsieur le président, dans nos campagnes, quand on demande un gendarme, on ne l'a pas ; dans nos banlieues, quand on demande des policiers, on ne les a pas. Et là, tout se rassemble dans des proportions inadmissibles. Monsieur le président, au nom de ceux qui ont été les témoins, il y a quelques instants, de ce qui s'est passé aux Invalides, ...

Pour répondre aux propos de Mme la ministre, j'ai dans ma circonscription un couple qui aspire à adopter un enfant originaire du Vietnam. Il sait qu'aujourd'hui cette adoption est menacée par les évolutions juridiques susceptibles d'intervenir en France.

En tout cas, eux le savent ! Arrêtez de dissimuler les choses ! J'en viens à l'amendement n° 16. Notre souci est la protection de l'enfant susceptible d'être adopté. C'est une situation difficile, délicate. Nous considérons que l'enfant doit être protégé. Pour ce faire, l'une des solutions, lorsqu'il a dépassé l'âge de treize ans je parle s...

À un moment donné, il faut hiérarchiser ses souhaits. Il y a deux objectifs : l'intérêt de l'enfant et le désir des adoptants. Celui-ci n'est pas illégitime en soi, on comprend parfaitement la demande des parents, surtout s'ils sont privés d'enfants. Il n'en demeure pas moins, j'y insiste, qu'il faut établir une hiérarchie. Nous, nous disons cl...

J'imagine que l'amendement n° 24 ne va pas vous plaire, mes chers collègues, puisque nous disons clairement que, dans l'hypothèse de l'adoption, il vaut mieux donner toutes ses chances à l'enfant : lui donner la possibilité de vivre avec un père et une mère adoptifs de façon qu'il puisse se construire dans un cadre plus favorable, plus protégé....

Cet amendement a le même objet que les précédents. Si nous ne fixons pas, nous, législateurs, des critères, que se passera-t-il ? De fait, des pressions s'exerceront sur les services sociaux, sur les présidents de conseil général dont certains sont dans vos rangs d'ailleurs. En fixant des critères, nous protégeons les services sociaux, nous p...

Je n'ose pas dire, madame la présidente, que vous êtes une mère pour nous, cela pourrait être mal interprété.

Je ne serai pas long car nous devons échanger sur d'autres sujets. Il n'en demeure pas moins que cet amendement me paraît important. Il met en relation l'adoption avec la gestation pour autrui. Si nous autorisons l'adoption d'un enfant né d'une mère porteuse, nous risquons d'autoriser de fait la gestation pour autrui. Nous devons très clairemen...

Il s'agit d'un tout autre sujet. Comme vous le savez, dans notre pays, le mariage religieux suit traditionnellement le mariage civil. Il existe une règle pénale qui prévoit qu'un ministre du culte célébrant un mariage religieux alors que le mariage civil n'a pas été célébré est susceptible d'être condamné à une peine de prison. Je veux mettre ...

J'en viens à ma deuxième raison. J'exprime une crainte manifeste, et je voudrais que mes collègues de l'UMP l'entendent. Demain, ceux qui ont demandé l'ouverture du mariage civil aux couples de personnes de même sexe exprimeront la même demande s'agissant du mariage religieux, simplement parce qu'ils sont dans une logique de revendication. (Exc...

Pour interdire cette revendication, il faut dissocier le mariage religieux du mariage civil. Je suis convaincu nous avions eu des échanges sur ce sujet avec notre collègue Tourret en première lecture que la logique que je développe est vraiment laïque, puisque le principe de laïcité consiste à ignorer les cultes. Or la situation actuelle n...

Ce risque n'est pas du tout avéré, car contrairement à l'Église catholique, l'islam ne poursuit pas du tout une logique de sacralisation du mariage.

La logique est très différente : l'islam manifeste simplement dans une fête la reconnaissance de ce qui existe, dans la vie, entre les deux personnes d'un couple.