Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Chers collègues de gauche, écoutez-moi ! Dans une vraie logique laïque, il n'y a aucune raison que le mariage religieux soit adossé au mariage civil : l'État ou la société n'a pas à connaître d'un sacrement purement religieux. Je m'adresse maintenant à ceux qui sont attachés à l'expression de la foi.

Si nous n'adoptons pas cette mesure, nous risquons d'être confrontés demain à une revendication, qui commence d'ailleurs à apparaître chez certains extrémistes qui prétendront, au nom de l'égalité ou d'une réalité sociale, marier deux hommes ou deux femmes à l'église. Cela ne serait évidemment souhaitable pour personne.

Voilà les raisons qui m'inclinent à penser que nous devons mettre un terme à ce qui est aujourd'hui une survivance historique. Que l'on m'entende bien : je ne veux absolument pas donner au mariage religieux une conséquence civile qui existe dans de nombreux pays européens. Je dis simplement que le mariage religieux est une affaire privée, qui ...

Nous devons avoir ce débat, mais il ne peut être tranché à ce moment de nos travaux. À mon excellent collègue et ami Jacques Myard, qui a à l'esprit l'islam, je dirai que ce n'est pas le sujet : l'islam n'a pas l'équivalent d'un sacrement, d'un droit à reconnaissance.

De fait, les risques qu'il dénonce peuvent parfaitement exister aujourd'hui. Cela ne change rien. Madame la garde des sceaux, monsieur le rapporteur, je trouve vos arguments assez faibles : à vous entendre, nous risquerions d'avoir affaire à des gogols qui vont s'imaginer que le mariage religieux emporterait les effets d'un mariage civil.

Je n'ai jamais dit que le mariage religieux devait emporter les effets juridiques d'un mariage civil. Je dis simplement qu'il y a de plus en plus de jeunes couples qui choisissent leur mode d'union en fonction de critères très rationnels mariage civil, PACS, concubinage etc. et qui veulent, pour des raisons diverses qui les regardent, assoc...

Pour toutes ces raisons, il faut dissocier le mariage civil du mariage religieux. C'est une évidence, au regard de la logique laïque, et une question de cohérence avec les textes que nous avons peu à peu adoptés : au départ, le mariage civil est un double du mariage religieux, il s'en est distancié petit à petit, en particulier du fait de la ré...

Il s'en distancie encore un peu plus aujourd'hui puisque vous allez reconnaître le mariage homosexuel. Au bout du compte, le mot « mariage » se retrouve associé à deux choses qui n'ont plus aucun rapport entre elles. Je vous propose simplement de traduire cette dissociation dans le droit. (Les amendements identiques nos 5, 257 et 3053 ne sont ...

Monsieur Vidalies, j'ai la plus grande estime pour vous, mais ce soir je suis déçu (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC), car nous avons été témoins d'événements.

Vous êtes venu, monsieur Vidalies, avec une dépêche de l'AFP sur un tout autre sujet. Je n'ai rien à dire sur cette affaire, puisque je n'en ai pas été le témoin ; par contre, j'ai été le témoin de faits très précis qui se sont produits aux Invalides entre minuit moins le quart et minuit et demi. Avec un certain nombre de mes collègues, je me s...

et ne portaient ni masque, ni casque, ni bottes. Ces jeunes s'étaient allongés par terre et ils se tenaient par la main dans un mouvement fraternel de solidarité. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ils ont été encerclés par un nombre de policiers disproportionné. Quand on assiste à une telle scène, monsieur le ministre, on est choqué !

On est choqué de voir que de telles méthodes sont encore utilisées de nos jours ; on est choqué devant une telle disproportion ; on est choqué de constater que nos forces de l'ordre, qui nous font défaut dans les banlieues, dans les campagnes ou chaque fois que nous sommes confrontés à de vraies violences, sont ici gâchées et utilisées pour des...

de personnes sur l'avenue de la Grande-Armée était une erreur qui aurait pu être dramatique. Répondre de manière aussi violente à des jeunes, à des jeunes filles qui, j'en suis convaincu, constituaient la majorité de cette foule ! On a vu des jeunes filles portées, tirées par des policiers. On a vu d'autres jeunes très violemment tirés par les...

Il faut que l'on sache, que ces jeunes sachent que vous riez, que vous vous moquez d'eux, que vous n'avez aucun respect à leur égard !

Riez, mais la jeunesse vous a fui ! D'autres que moi ont été les témoins de cette affaire. Alors que notre pays connaît une crise considérable et qu'il est au bord de la crise de nerfs, nous vous demandons de faire passer un message au ministre de l'intérieur. Qu'il cesse sa politique ! Qu'il comprenne la situation et sache respecter le droit à...

Le nom, mes chers collègues, c'est une référence, pas simplement par rapport au père et à la mère, mais aussi par rapport à toute une lignée ; chacun doit se situer dans le temps et dans l'espace.

Mais votre conception de l'enfant, votre conception à vous, c'est celle d'une page blanche, sur laquelle vont s'imprimer l'éducation, l'école, etc. Tout cela compte, certes, mais nous sommes aussi les héritiers des générations et des générations qui nous ont précédés, qui ont fait des efforts, qui nous ont marqués, même si, de fait, nous les ig...

Il n'en demeure pas moins, monsieur le rapporteur, que l'ordre alphabétique demeure. Et certains avaient dénoncé son absurdité, y compris dans vos rangs, mes chers collègues de gauche. Peut-être que le nombre de personnes concernées sera moindre, mais la logique demeure. Ensuite, vous prétendez que, dans une fratrie, tout le monde portera touj...

Je veux rappeler que j'ai posé une question. Si l'on considère une fratrie dont l'aîné porte un nom, que se passera-t-il après la promulgation de la loi ?

Non, vous avez répondu in abstracto, à propos de fratries dont tous les membres naîtront après la promulgation de la loi. Que se passera-t-il pour le frère et la soeur d'un enfant né avant la promulgation ? À ma connaissance, la loi ne dit rien.